CARVERSATION AVEC OGB dit SAMIR SALAH (Je suis venu me dire…)
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Carversation avec OGB dit Samir Salah : entre autobiographie et racines du 94
Dans un nouvel épisode de Carversation, OGB, aussi connu sous le nom de Samir Salah, revient sur son parcours exceptionnel à travers son autobiographie Je suis venu me dire. L’auteur, rappeur, et membre emblématique de la Mafia K’1 Fry, nous emmène dans une balade entre Ivry et Vitry, au cœur du Val-de-Marne (94), là où tout a commencé. Une immersion poignante dans les souvenirs, les luttes et la résilience de celui qui a marqué le rap français et qui aujourd’hui, se livre sans filtres sur sa vie et ses batailles.
Un voyage dans le 94 : retour aux sources
Tournée en voiture, Carversation devient ici plus qu’un simple entretien. C’est une invitation à sillonner les rues d’Ivry et de Vitry, des quartiers qui ont vu naître la Mafia K’1 Fry, collectif légendaire du rap français. Chaque virage, chaque bâtiment est prétexte à une anecdote, un souvenir d’enfance, ou un moment clé de l’évolution d’OGB.
Dans cette promenade entre béton et bitume, OGB revisite ces lieux marqués par la solidarité autant que par les difficultés. "C’est ici que j’ai appris à me construire, à comprendre la valeur de mes choix", explique-t-il, en pointant des repères qui résonnent pour toute une génération. Le 94 n’est pas seulement un décor ; c’est un personnage à part entière de son histoire.
"Je suis venu me dire" : une autobiographie sans concessions
Dans son livre Je suis venu me dire, OGB se raconte avec une honnêteté rare. Il explore ses blessures intimes, ses moments de doute, mais aussi sa détermination à transformer ses expériences en force. Le titre, à la fois introspectif et universel, incarne cette quête de vérité qui traverse tout son récit.
La vidéo Carversation devient un prolongement de cette autobiographie, un dialogue vivant où OGB dévoile les coulisses de l’écriture et les émotions qui l’ont animé. Il aborde des thématiques fortes : l’identité, la famille, la rue, mais aussi la reconstruction personnelle et la transmission. "Écrire ce livre, c’était un acte nécessaire, un besoin de dire ma vérité avant que d’autres ne la racontent à ma place," confie-t-il avec gravité.
La Mafia K’1 Fry : héritage et inspiration
Difficile d’évoquer OGB sans parler de la Mafia K’1 Fry, collectif qui a redéfini les codes du rap hexagonal. Aux côtés d’artistes tels que Rohff, Kery James ou 113, OGB a contribué à écrire une des pages les plus marquantes de cette culture. Dans Carversation, il revient sur cette aventure collective, son rôle au sein du groupe, et l’impact indélébile de leur musique sur la jeunesse du 94 et au-delà.
Mais il ne s’agit pas seulement de nostalgie : OGB s’interroge aussi sur la transmission de cet héritage aux générations actuelles. "La musique est un véhicule, mais l’histoire qu’on porte, c’est ça qui reste," affirme-t-il, avec une conviction palpable.
Une fenêtre sur l’âme d’un artiste
Dans cet échange en mouvement, la voiture devient un espace de confidences, loin des projecteurs et des mises en scène. La proximité du cadre invite à une authenticité rare, où OGB peut s’exprimer sans détour. Les rues familières d’Ivry et de Vitry deviennent alors le théâtre d’un récit universel sur l’identité, la lutte, et la résilience.
Que vous soyez fan de la Mafia K’1 Fry ou simple curieux de découvrir l’homme derrière l’artiste, Carversation avec OGB est une plongée fascinante dans une vie qui mêle art, engagement et humanité.
Une parole à écouter, un livre à lire
Je suis venu me dire est bien plus qu’une autobiographie : c’est un témoignage, une réflexion, et une invitation à se dépasser. Avec Carversation, OGB enrichit cette démarche en la rendant encore plus accessible, ancrée dans les lieux et les émotions qui l’ont façonné.
Entre Ivry et Vitry, entre le passé et le présent, cette vidéo est une ode à la mémoire et à l’espoir, portée par une voix qui a encore beaucoup à dire.